Montréal, le 1er octobre 2020. Les Pollués de Montréal-Trudeau (LPMT) annoncent qu’ils ne portent pas en appel le rejet de leurs demandes, rendu le 6 août dernier  par l’honorable juge Serge Gaudet de la Cour supérieure. Les Pollués demandaient
à la cour d’imposer des études d’impacts à Aéroports de Montréal (ADM) relativement à son projet d’une nouvelle aérogare de 2,5G $ à Dorval annoncé en 2018, et un examen approfondi par le tribunal du régime des exemptions, qui permettent des mouvements aériens à toute heure de la nuit, activité qui perturbe
franchement le sommeil de milliers de citoyens.

Les Pollués remercient chaleureusement les personnes qui ont donné à la campagne de financement, qui d’ailleurs se poursuit. « L’objectif de 50 000 $ n’ayant pas été atteint avant le 30 septembre, nous empêche de demander à la Cour d’appel de revoir une décision qui nous a déçu. » affirme Pierre Lachapelle,
président de LPMT.

La suite des choses

Tous constatent que la pandémie entraîne la mise K.O. de l’aviation civile et de la plupart des opérations polluantes générées par l’Aéroport Montréal-Trudeau. Cette pause inattendue révèle à tous les citoyens le tapage et la pollution de l’air qu’impose à Montréal une activité industrielle débridée, qui évolue depuis des décennies dans un cadre légal fédéral plus proche de la coquille vide que d’un contenu juridique en phase avec la science et la santé publique.

Le bruit excessif et la pollution de l’air générés par les avions qui survolent Montréal à basse altitude demeurent les leitmotivs des Pollués. L’action collective sur le bruit demeure sur la table de travail et sera entendue devant le tribunal quelque part en
2021. Les Pollués maintiennent leur demande d’une action collective sur la pollution de l’air par les nanoparticules. La qualité de la vie des années prochaines années se joue dans les mois qui viennent. « Le comité LPMT est ouvert à toutes et à tous. L’adhésion volontaire d’un plus grand nombre de citoyens est un complément essentiel au financement populaire. Les avions vont revenir et leurs pollutions nuisibles à la santé aussi. C’est maintenant qu’il faut s’impliquer » déclare monsieur
Lachapelle.

À propos des Pollués

Le collectif de citoyens LPMT est enregistré comme organisme sans but lucratif à l’été 2013. Les Pollués de Montréal-Trudeau réclament principalement, outre des dommages et intérêts compensatoires pour bruit excessif, une gestion moderne
des impacts environnementaux des activités de l’aéroport Montréal-Trudeau et l’application d’un couvre-feu strict entre 23 h et 7 h.

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